22 août 2005
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« Pianoman », fin de feuilleton
« Pianoman », bidonneur ou authentique amnésique ? En tout cas, ce Bavarois de vingt ans aura entretenu son énigme durant plus de quatre mois. Qui s’en plaindrait ? Sûrement pas les tabloïds britanniques ni leurs lecteurs, ni les médias du monde entier qui s’en sont payés à pleines colonnes et sujets radio-télé. Il n’est jusqu’aux blogs, comme « c’est pour dire », qui aient échappé au phénomène. Comme quoi le mystère reste un fameux moteur à propulser le genre humain. Mais où donc ? Mystère.
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L’identité de l’homme serait donc établie, mais non dévoilée. Selon le correspondant du Figaro à Londres [23/08/05], il « s'est souvenu, soudain, samedi, qu'il était allemand, qu'il s'occupait naguère de malades mentaux, en France – mais qu'il avait perdu son emploi –, et qu'il aimait bien ses deux soeurs restées au pays, la Bavière. Gay, il avait éprouvé un chagrin irrépressible quand son compagnon lui avait signifié son congé. D'où son dégoût de l'existence, la décision de s'embarquer pour l'Angleterre par l'Eurostar et de finir ses jours en s'immergeant dans la Manche.»
« Samedi dernier, la révélation, donc. Une déprime amoureuse, la volonté de fuir, l'idée, même, d'en finir et puis l'enfermement dans un scénario improvisé sur le tas. L'inconnu, qui a regagné l'Allemagne, s'est bien diverti. Le piano dessiné ? «C'est la première idée qui m'est venue à l'esprit», a-t-il expliqué à ses soignants, selon le quotidien The Mirror. Son génie musical ? «Je ne joue pas si bien que cela», avoue-t-il. En fait de virtuosité, il s'est contenté de répéter la même note durant des heures. La légende de «Piano Man» s'est bâtie sur du vent que la presse a pris trop volontiers pour argent comptant. Un mea culpa ne messiérait point. Les autorités sanitaires, elles, envisagent de réclamer à l'Allemand déprimé le paiement des frais indus de sa maladie imaginaire.»
→ Rappel sur « c’est pour dire ».

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L’identité de l’homme serait donc établie, mais non dévoilée. Selon le correspondant du Figaro à Londres [23/08/05], il « s'est souvenu, soudain, samedi, qu'il était allemand, qu'il s'occupait naguère de malades mentaux, en France – mais qu'il avait perdu son emploi –, et qu'il aimait bien ses deux soeurs restées au pays, la Bavière. Gay, il avait éprouvé un chagrin irrépressible quand son compagnon lui avait signifié son congé. D'où son dégoût de l'existence, la décision de s'embarquer pour l'Angleterre par l'Eurostar et de finir ses jours en s'immergeant dans la Manche.»
« Samedi dernier, la révélation, donc. Une déprime amoureuse, la volonté de fuir, l'idée, même, d'en finir et puis l'enfermement dans un scénario improvisé sur le tas. L'inconnu, qui a regagné l'Allemagne, s'est bien diverti. Le piano dessiné ? «C'est la première idée qui m'est venue à l'esprit», a-t-il expliqué à ses soignants, selon le quotidien The Mirror. Son génie musical ? «Je ne joue pas si bien que cela», avoue-t-il. En fait de virtuosité, il s'est contenté de répéter la même note durant des heures. La légende de «Piano Man» s'est bâtie sur du vent que la presse a pris trop volontiers pour argent comptant. Un mea culpa ne messiérait point. Les autorités sanitaires, elles, envisagent de réclamer à l'Allemand déprimé le paiement des frais indus de sa maladie imaginaire.»
→ Rappel sur « c’est pour dire ».